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Politique

En 1906, au cœur d’un vaste mouvement social, un débat opposait Jaurès à Clemenceau. Ce dernier, alors ministre de l’intérieur, cherchait à instrumentaliser les violences ouvrières pour justifier sa politique répressive. Des incidents entre mineurs survenus le 21 avril lui avaient permis de décréter l’état de siège et d’arrêter les leaders CGT qui dénonçaient les manquements de la compagnie des mines aux règles de sécurité. Quelques mois plus tard, Jaurès s'oppose à Clémenceau et prononce dans l’hémicycle un discours rappellant d'où vient la véritable violence. Un siècle plus trad, ce discours est plus que jamais d'actualité.

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« Moi, le front républicain, j’y croyais. Comme des millions d’électrices et d’électeurs de gauche, je suis faite de ce bois que vous ne semblez pas connaître : je me suis effacée pour l’intérêt général. »

Je partage à 100% les sentiments et la rage que la documentariste Coralie Miller exprime dans sa lettre au président de la République « Pourtant, j’avais fait barrage »

#politique #barrage

Je republie ici un article qui a presque 10 ans et qui au vu des derniers événements dans le monde merveilleux du numérique reste toujours autant d’actualité.

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Le Monde a retiré de son site une tribune de Max Morin sur le voyage du président Micron en Algérie. Non seulement la tribune a été retirée mais Le Monde a en plus présenté « ses excuses à ses lectrices et lecteurs ainsi qu’au président de la République ».

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89 députés d’’extrême droite sont entrés à l’Assemblée nationale.

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Je n'ai jamais été du camp des macronistes, trop libéraux pour moi, trop déconnectés, trop cyniques. Mais je les pensais républicains. C'est pour cette raison que l'expression «dictature macroniste » m'a toujours semblé ridicule. Jusqu’à ces dernières législatives.

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La primaire pop est devenu un véritable feuilleton comique à rebondissements.

Après la défection de la candidate élue par 392 738 personnes, Christianne Taubira, le mouvement « qui voulait faire de la politique autrement » a décidé de soutenir… non pas le candidat arrivé en deuxième position, Yannick Jadot, mais celui arrivé en troisième position, Jean-Luc Mélenchon. La primaire pop se torche au passage avec les bulletins des 392 738 votants.

392 738 votants et des mois de drama pour qu'au final une poignée d'organisateurs désigne le candidat gagnant. Je pensais que la primaire pop était un échec, en fait c’est une farce.

#Politique #Forceurs #PrimairePop #clowns

P.s. : dans leur communiqué il y a même des fautes. Franchement vous êtes des clowns.

La primaire populaire, ce grand mouvement qui voulait faire émerger une candidature unique à gauche, n’aura au final pas réussi à faire émerger la moindre candidature.

Après le vote en ligne de quelques 392 738 personnes – en gros la population des 10e et 11e arrondissements de Paris – Christiane Taubira a été désignée comme candidate unique de la gauche, en tout cas de la gauche imaginaire des organisateurs de la PrimairePop.

Après 2 mois de campagne, la même Christiane Taubira vient d’annoncer le retrait de sa candidature faute de signatures.

La primaire populaire ou la parfaite illustration de l’échec.

#Politique #Forceurs #PrimairePop

La primaire populaire est mouvement qui veut faire émerger une candidature unique à gauche à grand coup de forceps.

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Wikipédia est l'un des 10 sites les plus consulté au monde, Android, Mac OS, et iOS, sont des dérivés de Linux, 90% des serveurs web tournent avec des logiciels libres, etc. On pourrait croire que le logiciel libre et le modèle des communs s'est imposé dans le numérique. Il n'en est rien.

Facebook, et YouTube se sont tournés vers Wikipédia pour faire face aux problèmes engendrés par les fausses informations et les théories du complot ; une partie considérable de l'infrastructure d'Internet, qui permet au passage de faire tourner les Facebook, Google, Airbnb et autres vautours repose sur du logiciel libre. Les plus gros “consommateurs” de logiciels et ressources libres ne sont pas les communautés qui en assurent le développement et la maintenance. Pire, les entreprises qui en profitent le plus n'y contribuent que sur une base de volontariat. Certes elles y contribuent, Google Intel, Facebook, Microsoft, Samsung IBM et quelques d'autres font partie des plus gros contributeurs du noyau Linux, mais leurs contributions sont loin d'être à la hauteur des bénéfices qu'elles en retirent. Ces entreprises captent au passage une partie considérable de la valeur générée par ces projets libres et n'en reversent que quelques miettes à la communauté qui les maintient.

C'est normal me direz-vous, c'est l'essence des licences libres,  sans cette liberté de réutilisation, ces projet ne se seraient pas imposés de la sorte. Et les Facebook Google and co sont déjà bien gentils de soutenir ces projets alors que rien ne les y oblige. Et c'est bien ça le problème comme l'explique Lionel Maurel dans son billet Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital » ? :

Ce qui est très dérangeant, c’est que l’on régresse à l’ère du paternalisme industriel, tel qu’il avait cours à la fin du XIXème siècle, lorsque les grands capitalistes lançaient sur une base purement volontaire des « bonnes œuvres » pour compenser par la philanthropie les dégâts humains et sociaux causés par une économie de marché débridée.

Source : Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital » ? – – S.I.Lex –

Lionel Maurel nous invite à cesser d'être naïfs et à inverser le rapport de force

Pour sortir de ces contradictions de plus en plus problématiques, il faut se donner les moyens de défendre la sphère des Communs numériques sur une base beaucoup plus ferme que ne le permettent les licences libres aujourd’hui. C’est ce qu’essaient de réaliser les acteurs qui promeuvent des « licences à réciprocité renforcée » qui interdiraient aux entités commerciales lucratives de réutiliser des ressources communes ou qui leur imposeraient un financement en retour.

Source : Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital » ? – – S.I.Lex –

Imposer des conditions strictes de réutilisation de contenu ou de logiciels peut avoir comme effet de bord  de freiner le développement et la diffusion de certains projets. Si un projet a moins d'intérêt économique, les entreprises privées “classiques” y investiront moins, voire plus du tout, d'argent. Ce n'est pas un obstacle, mais une opportunité parfaite pour favoriser un autre modèle, celui des entreprises  (au sens “projet”, le sens premier du terme, on l'oublie trop souvent) qui ont d'autres intérêts que la seule recherche du profit : les entreprises de l'économie sociale et solidaire ou les associations à but non lucratif.

La communauté du libre a longtemps souffert d'une certaine naïveté. En dépit de celle-ci les ressources libres se sont multipliées. Pour en assurer la pérennité et favoriser un autre modèle d'entreprise, il est aujourd'hui temps ~~de demander~~ d'imposer plus de réciprocité. #payback

#Capitalisme #Gafam #LogicielsLibres #Politique #Communs\