Je n'ai jamais été du camp des macronistes, trop libéraux pour moi, trop déconnectés, trop cyniques. Mais je les pensais républicains. C'est pour cette raison que l'expression «dictature macroniste » m'a toujours semblé ridicule. Jusqu’à ces dernières législatives.
La primaire pop est devenu un véritable feuilleton comique à rebondissements.
Après la défection de la candidate élue par 392 738 personnes, Christianne Taubira, le mouvement « qui voulait faire de la politique autrement » a décidé de soutenir… non pas le candidat arrivé en deuxième position, Yannick Jadot, mais celui arrivé en troisième position, Jean-Luc Mélenchon. La primaire pop se torche au passage avec les bulletins des 392 738 votants.
392 738 votants et des mois de drama pour qu'au final une poignée d'organisateurs désigne le candidat gagnant. Je pensais que la primaire pop était un échec, en fait c’est une farce.
La primaire populaire, ce grand mouvement qui voulait faire émerger une candidature unique à gauche, n’aura au final pas réussi à faire émerger la moindre candidature.
Après le vote en ligne de quelques 392 738 personnes – en gros la population des 10e et 11e arrondissements de Paris – Christiane Taubira a été désignée comme candidate unique de la gauche, en tout cas de la gauche imaginaire des organisateurs de la PrimairePop.
Après 2 mois de campagne, la même Christiane Taubira vient d’annoncer le retrait de sa candidature faute de signatures.
La primaire populaire ou la parfaite illustration de l’échec.
Wikipédia est l'un des 10 sites les plus consulté au monde, Android, Mac OS, et iOS, sont des dérivés de Linux, 90% des serveurs web tournent avec des logiciels libres, etc. On pourrait croire que le logiciel libre et le modèle des communs s'est imposé dans le numérique. Il n'en est rien.
Tous les matins, Jonathan se réveillait et s'en aller vaquer à ses activités au monastère : étude et méditation. Mais aujourd'hui était un jour différent. Aujourd'hui, le prieur Philippe l'emmenait en ville.
En cette période d'élection, je scrute les réseaux sociaux, je me fais des revues de presse, j'écoute même la matinale de France Inter. Au cours de cette immersion dans le monde de l'information sur la présidentielle, j'ai découvert une population dont j'ignorais l'existence : les abstentionnistes en mousse.
Dans son billet, The Prodigual Tech Bro, Maria Farell décrit le parcours des grands cadres de la tech qui décident un beau jour de s'engager pour le bien commun en dénonçant les excès de leur précédent employeur, bien souvent une entreprise vivant de l'exploitation des données personnelles de ses utilisateurs. Travaillant dans le domaine des libertés numériques depuis plus de 10 ans, j'ai eu l'occasion de croiser quelques fils prodigues de la tech. Leur discours – aussi sincère soit-il – m'a toujours laissé un arrière goût amer difficile à expliquer. Maria Farrel le décrit avec des mots justes. Je les partage ici en publiant une version française de son billet.