Et maintenant
Les fondamentaux de la sécurité numérique, c’est le titre du webinaire que j'ai animé ce mardi dernier, le 17 décembre, à l'invitation de l’Académie des futurs leaders (AFL) dans le cadre du cycle de conférence Et Maintenant.
Les fondamentaux de la sécurité numérique, c’est le titre du webinaire que j'ai animé ce mardi dernier, le 17 décembre, à l'invitation de l’Académie des futurs leaders (AFL) dans le cadre du cycle de conférence Et Maintenant.
Longtemps j’ai considéré que comparer les entreprises de la Silicon Valley et le futur numérique qu’elles dessinent à 1984, la dystopie de George Orwell, était excessif. Jusqu’à ce que je lise ceci :
L'IA est un projet idéologique visant à déplacer l'autorité et l'autonomie des individus vers des structures de pouvoir centralisées. Les projets qui prétendent “démocratiser” l'IA confondent régulièrement “démocratisation” et “marchandisation”.
« Twitter ressemble aujourd’hui à des toilettes publiques après 3 jours de festival, le fun en moins ».
Faillite, chômage, inflation, etc. Ce sont les arguments utilisé par les néo libéraux aujourd’hui pour discréditer le programme du Front Populaire, les mêmes déjà utilisés 90 ans plus tôt, en 1936.
Chloé Morin, un temps experte à la fondation Jean-Jaurès, est commanditaire d'un sondage sondage opinion way relayé par la Tribune dont il résulte que les 16-24 seraient nuls en histoire et que grosso modo ça explique beaucoup de choses dont notamment les émeutes de juin 2023 suite à la mort du jeune Nahel car, comme le dit cette ancienne de la fondation Jean Jaurès “les émeutiers n'avaient pas de message politique” (verbatim de son intervention intervention de promo du 11 janvier 2024 sur France Inter.
La loi immigration est passée, votée par Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, avec les voix de l’extrême droite.
La France se dirige vers un régime « illibéral» (mot utilisé par les consultants en mal de reconnaissance intellectuelle pour décrire un régime fasciste). C’est l’analyse de Jean-Francois Bayart qui à la question Où va la France répond désormais :
Vers l’explosion sociale, vers son inévitable répression policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la protestation à la violence émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’«illibéral».
Autrement dit vers le fascisme. À lire car Jean-Francois Bayart même s’il est un auteur engagé n’est pas non plus le plus dangereux des gauchistes ni le plus rebelle des anars. Son billet d’opinion est publié dans le Temps, pas dans lundi matin.