Quitter Twitter
« Twitter ressemble aujourd’hui à des toilettes publiques après 3 jours de festival, le fun en moins ».
« Twitter ressemble aujourd’hui à des toilettes publiques après 3 jours de festival, le fun en moins ».
Faillite, chômage, inflation, etc. Ce sont les arguments utilisé par les néo libéraux aujourd’hui pour discréditer le programme du Front Populaire, les mêmes déjà utilisés 90 ans plus tôt, en 1936.
Chloé Morin, un temps experte à la fondation Jean-Jaurès, est commanditaire d'un sondage sondage opinion way relayé par la Tribune dont il résulte que les 16-24 seraient nuls en histoire et que grosso modo ça explique beaucoup de choses dont notamment les émeutes de juin 2023 suite à la mort du jeune Nahel car, comme le dit cette ancienne de la fondation Jean Jaurès “les émeutiers n'avaient pas de message politique” (verbatim de son intervention intervention de promo du 11 janvier 2024 sur France Inter.
La loi immigration est passée, votée par Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, avec les voix de l’extrême droite. Elle introduit pour la première fois en France des dispositions qui consacrent la préférence nationale, un thème directement issu du corpus idéologique du Rassemblement national. Un précédent dangereux.
On nous a dit de voter Macron pourquoi déjà ? Pour faire barrage ?
Député·es Renaissance, on n’oublie pas.
La France se dirige vers un régime « illibéral» (mot utilisé par les consultants en mal de reconnaissance intellectuelle pour décrire un régime fasciste). C’est l’analyse de Jean-Francois Bayart qui à la question Où va la France répond désormais :
Vers l’explosion sociale, vers son inévitable répression policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la protestation à la violence émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’«illibéral».
Autrement dit vers le fascisme. À lire car Jean-Francois Bayart même s’il est un auteur engagé n’est pas non plus le plus dangereux des gauchistes ni le plus rebelle des anars. Son billet d’opinion est publié dans le Temps, pas dans lundi matin.
En 1906, au cœur d’un vaste mouvement social, un débat opposait Jaurès à Clemenceau. Ce dernier, alors ministre de l’intérieur, cherchait à instrumentaliser les violences ouvrières pour justifier sa politique répressive. Des incidents entre mineurs survenus le 21 avril lui avaient permis de décréter l’état de siège et d’arrêter les leaders CGT qui dénonçaient les manquements de la compagnie des mines aux règles de sécurité. Quelques mois plus tard, Jaurès s'oppose à Clémenceau et prononce dans l’hémicycle un discours rappellant d'où vient la véritable violence. Un siècle plus trad, ce discours est plus que jamais d'actualité.
« Moi, le front républicain, j’y croyais. Comme des millions d’électrices et d’électeurs de gauche, je suis faite de ce bois que vous ne semblez pas connaître : je me suis effacée pour l’intérêt général. »
Je partage à 100% les sentiments et la rage que la documentariste Coralie Miller exprime dans sa lettre au président de la République « Pourtant, j’avais fait barrage »
Je republie ici un article qui a presque 10 ans et qui au vu des derniers événements dans le monde merveilleux du numérique reste toujours autant d’actualité.