La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien
Cette très belle citation est attribuée à Edmond Burke, homme politique et philosophe irlandais du 18e siècle.
Edmond était pourtant un conservateur qui s’est opposé notamment à la Révolution française. Je ne dis pas que des têtes n’ont pas roulé pendant cette période agitée et qu’il faut la prendre comme modèle de société mais s’afficher contre la révolution française ça te pose quand même dans le paysage politique. Comment un conservateur contre révolutionnaire a-t-il pu avoir des mots aussi justes ?
Tout simplement parce que notre ami Edmond ne les a jamais prononcés. C’est au philosophe et économiste John Stuart Mill, par ailleurs féministe et pro socialiste, que reviendrait la paternité de cette citation selon Quote Investigator.
Il semble en effet plus normal que Mill le socialiste ait eu ces mots plutôt que Burke le vieux réac.
Suite à la gifle assénée à Macron, geste injustifiable par ailleurs, il est utile de se remémorer un discours de Jean-Jaurès prononcé à la chambre des députés au début du siècle dernier sur l’origine de la violence.
Wikipédia est l'un des 10 sites les plus consulté au monde, Android, Mac OS, et iOS, sont des dérivés de Linux, 90% des serveurs web tournent avec des logiciels libres, etc. On pourrait croire que le logiciel libre et le modèle des communs s'est imposé dans le numérique. Il n'en est rien.
Tous les matins, Jonathan se réveillait et s'en aller vaquer à ses activités au monastère : étude et méditation. Mais aujourd'hui était un jour différent. Aujourd'hui, le prieur Philippe l'emmenait en ville.
C'est la question posée par l'universitaire américaine Joan Donovan apres que quelques un de ses pairs ont lancé des enquêtes sur les réseaux sociaux sur les émeutiers du capitole.
These are technologies of surveillance, and so use of them by the public to turn crowds into cops seems to me to be a very dangerous impulse.
Mozilla se voit amputée d'une bonne partie de ses ressources par son concurrent direct, Google. La fondation annonce dans la foulée le licenciement de 250 de ses salariés.
En cette période d'élection, je scrute les réseaux sociaux, je me fais des revues de presse, j'écoute même la matinale de France Inter. Au cours de cette immersion dans le monde de l'information sur la présidentielle, j'ai découvert une population dont j'ignorais l'existence : les abstentionnistes en mousse.
De nombreuses organisations de défense des libertés numériques, essentiellement anglo-saxonnes (Access, FSF, Mozilla, GNOME, etc.), sont financées par Google ou Facebook. Ces deux entreprises ne sont pourtant des acteurs sains ni pour Internet ni pour la démocratie, en témoigne le scandale Cambridge Analytica ou la condamnation de Google à une amende de 50 millions pour non respect du RGPD. Je publie ici la traduction du billet d'Aral I was wrong about Google and Facebook: there’s nothing wrong with them (so say we all) qui pointe l'hypocrisie de ces organisations.