Numérique et politique
Le second tour des élections législatives est passé et on a évité le pire. Avec “seulement” 143 sièges le RN n'a pas la majorité et le Nouveau Front Populaire (NFP) est aujourd’hui la première force politique en France. On entend pourtant un refrain récurrent chez les électeur·ices du centre et de la droite modérée : “Ok on n’a pas le RN mais on a Mélenchon et l’extrême gauche, ça fait peur”.
Faillite, chômage, inflation, etc. Ce sont les arguments utilisé par les néo libéraux aujourd’hui pour discréditer le programme du Front Populaire, les mêmes déjà utilisés 90 ans plus tôt, en 1936.
Pour sortir la tête du drame politique dans lequel notre président nous a plongé, un petite histoire rigolote de scammers et d’iPhone volé : Things the guys who stole my phone have texted me to try to get me to unlock it
Chloé Morin, un temps experte à la fondation Jean-Jaurès, est commanditaire d'un sondage sondage opinion way relayé par la Tribune dont il résulte que les 16-24 seraient nuls en histoire et que grosso modo ça explique beaucoup de choses dont notamment les émeutes de juin 2023 suite à la mort du jeune Nahel car, comme le dit cette ancienne de la fondation Jean Jaurès “les émeutiers n'avaient pas de message politique” (verbatim de son intervention intervention de promo du 11 janvier 2024 sur France Inter.
La loi immigration est passée, votée par Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, avec les voix de l’extrême droite. Elle introduit pour la première fois en France des dispositions qui consacrent la préférence nationale, un thème directement issu du corpus idéologique du Rassemblement national. Un précédent dangereux.
On nous a dit de voter Macron pourquoi déjà ? Pour faire barrage ?
Député·es Renaissance, on n’oublie pas.
La France est devenue avec Macron une startup nation. À ce titre, elle fait les même bourdes que les startups et fait montre d’une fascination aveugle pour une technologie aussi inutile que peu performante, à savoir la blockchain, le tout aux frais du contribuable et au bénéfice de Simplon, l’école des métiers du numérique, et de Binance, une plateforme de crypto monnaies douteuse dont l’ancien DG est actuellement accusé de blanchiment d’argent. Cette histoire édifiante est racontée par le Financial Times dans une longue enquête intitulée Inside France’s courtship of Binance et dont je livre ici un court résumé.
Avant de répondre au comment – car évidemment la réponse est oui, on peut être anonyme sur Internet – il faut répondre au pourquoi. Pourquoi est-il vital d’avoir la possibilité d’être anonyme sur Internet ?