Internet n'est pas mort, c'est vous qui êtes fatigués
Je republie ici un article qui a presque 10 ans et qui au vu des derniers événements dans le monde merveilleux du numérique reste toujours autant d’actualité.
Je republie ici un article qui a presque 10 ans et qui au vu des derniers événements dans le monde merveilleux du numérique reste toujours autant d’actualité.
Une entreprise peut accaparer la vie des gens et a considérer comme une matière première gratuite dont elle extraira des données comportementales qu'elle déclarera ensuite comme sa propriété.
C'est ainsi que la sociologue américaine Soshana Zuboff caractérise le modèle d’affaire de Google, Facebook & co et de toutes les sociétés dites de “ad tech”, ces entreprises qui engrangent des données sur les internautes pour les revendre à des régies publicitaires.
À lire :
De nombreuses organisations de défense des libertés numériques, essentiellement anglo-saxonnes (Access, FSF, Mozilla, GNOME, etc.), sont financées par Google ou Facebook. Ces deux entreprises ne sont pourtant des acteurs sains ni pour Internet ni pour la démocratie, en témoigne le scandale Cambridge Analytica ou la condamnation de Google à une amende de 50 millions pour non respect du RGPD. Je publie ici la traduction du billet d'Aral I was wrong about Google and Facebook: there’s nothing wrong with them (so say we all) qui pointe l'hypocrisie de ces organisations.
Alors même que je me comporte sur les réseaux sociaux comme étudiant de l'université de Montpellier devant son doyen, c'est à dire avec énormément de méfiance, j'ai été surpris de voir l'ensemble des informations récupérées par Facebook sur moi avec mon “consentement”.