Depuis le 12 septembre 2023, Google est jugé aux Etats-Unis pour abus de position dominante. Au cours du procès, l’un des salariés du géant de la pub en ligne a dévoilé une information bien embarrassante : l’existence du projet Mercury.
Si vous naviguez sur le web, il y a de fortes chances que vous utilisiez Google Chrome. Ce navigateur web est déjà utilisé par 80% des internautes dans le monde. Si c’est votre cas, changez en au plus vite.
L’association de défense des libertés numériques, La Quadrature du Net, a décidé de bloquer l’interopérabilité de son instance #Mastodon, mamot.fr, avec #Threads, la nouvelle application concurrente de Twitter éditée par Meta.
Comment sauver Internet et le web social ? C’est la question que se pose The Verge et à laquelle le magazine semble avoir trouvé une réponse en la matière d’Activity Pub.
Meta a lancé Threads, une application concurrente de Twitter. Meta prévoie de connecter son nouveau service au fédiverse avec l’utilisation du protocole activity pub. Depuis cette annonce, de nombreuses instances Mastodon ont annoncé qu’elles n’autoriseraient pas la fédération de threads avec leur instance.
La France se dirige vers un régime « illibéral» (mot utilisé par les consultants en mal de reconnaissance intellectuelle pour décrire un régime fasciste). C’est l’analyse de Jean-Francois Bayart qui à la question Où va la France répond désormais :
Vers l’explosion sociale, vers son inévitable répression policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la protestation à la violence émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’«illibéral».
Autrement dit vers le fascisme. À lire car Jean-Francois Bayart même s’il est un auteur engagé n’est pas non plus le plus dangereux des gauchistes ni le plus rebelle des anars. Son billet d’opinion est publié dans le Temps, pas dans lundi matin.
En 1906, au cœur d’un vaste mouvement social, un débat opposait Jaurès à Clemenceau. Ce dernier, alors ministre de l’intérieur, cherchait à instrumentaliser les violences ouvrières pour justifier sa politique répressive. Des incidents entre mineurs survenus le 21 avril lui avaient permis de décréter l’état de siège et d’arrêter les leaders CGT qui dénonçaient les manquements de la compagnie des mines aux règles de sécurité. Quelques mois plus tard, Jaurès s'oppose à Clémenceau et prononce dans l’hémicycle un discours rappellant d'où vient la véritable violence. Un siècle plus trad, ce discours est plus que jamais d'actualité.
« Moi, le front républicain, j’y croyais. Comme des millions d’électrices et d’électeurs de gauche, je suis faite de ce bois que vous ne semblez pas connaître : je me suis effacée pour l’intérêt général. »
Je partage à 100% les sentiments et la rage que la documentariste Coralie Miller exprime dans sa lettre au président de la République « Pourtant, j’avais fait barrage »
Depuis quelques mois les figures les plus médiatiques du fact-checking, Julien Pain (Vrai ou Fake), Rudy Reichstadt (Conspiracy Watch) ou Tristan Mendes France sont sérieusement agressés par les antivax et autres conspifafs. Un cap a été franchi lors d'un récent meeting de Florian Phillipot au cours duquel ce dernier s'en est pris nommément à Julien Pain. Les fact-checkeurs ne font pourtant que présenter des faits objectifs sans a priori politique. Alors comment en est-on arrivés à un tel niveau de détestation ?